Le père Jean-françois Régis Barthès S.J. Fondateur de la Congrégation des Soeurs de Notre Dame de la Compassion
L’histoire de la congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Compassion est étroitement liée à celle du Père Barthès, il en fut l’instigateur et le créateur sans oublier le rôle déterminant de Monseigneur Eugène de Mazenod. Mais pour comprendre les fondements de cette congrégation revenons sur la vie de Jean-françois régis Barthès.
Le fondateur
Dès l’âge de six ans le jeune Jean-françois montre une ferveur remarquable dans la prière et le recueillement ainsi que dans l’apprentissage de la grammaire la géographie, l’histoire, glanant auprès des anciens cette formation en l’absence de l’instituteur.
De retour d’exile l’abbé Facieu, qui était curé dans la région, est hébergé par la famille Barthès, le jeune Jean-françois est alors âgés de douze ans, le prêtre se rend compte de la vertue morale et de l’étendue de sa foi. Le garçonnet entrevoit la chance qu’il a de suivre la voie que lui dicte son cœur. C’est avec détermination qu’il convainc son père pour suivre l’abbé Facieu à Saint-Salvy.
Au contact de l’abbé le jeune garçon peut satisfaire son besoin d’étudier, le latin et de développer son intelligence.
Les années passent et se qui pouvait passer pour un caprice d’enfant, apparaît comme une véritable vocation. C’est à Castres que le jeune homme entre au séminaire. C’est
là que l’abbé Facieu, devenu archiprêtre de l’ancienne cathédrale Saint-Benoît, pu constater qu’il avait gagné en sérénité et en dévotion. Jean-françois y reçut la tonsure et revêtit la soutane, le 17 juillet 1807, pour ne plus la quitter.
Douceur, Bonté prirent le dessus sur tout les autres traits de sa personnalité, c’est dans ces dispositions d’esprit qu’il fut ordonné prêtre par l’évêque de Montpellier le 5 mars 1814. Jean-françois Barthès est alors âgé de 24 ans.
là que l’abbé Facieu, devenu archiprêtre de l’ancienne cathédrale Saint-Benoît, pu constater qu’il avait gagné en sérénité et en dévotion. Jean-françois y reçut la tonsure et revêtit la soutane, le 17 juillet 1807, pour ne plus la quitter.
Douceur, Bonté prirent le dessus sur tout les autres traits de sa personnalité, c’est dans ces dispositions d’esprit qu’il fut ordonné prêtre par l’évêque de Montpellier le 5 mars 1814. Jean-françois Barthès est alors âgé de 24 ans.
Périple en France
En 1817, il quitta la région pour rejoindre le noviciat des jésuites qui vient d’ouvrir à Montrouge. Il n’y passe qu’un an et ajoute Régis à son prénom pour s’appeler désormais Jean-françois Régis Barthès. Il rejoint la région d’Amiens ou il est mis à la disposition de l’évêque, qui lui confie la direction du petit séminaire à Saint-Joseph de Blamont.
Sous l’impulsion d’un pamphlet écrit par le comte de Montlosier les jésuites sont à nouveau fustigés. Le 2 février 1828 le père Barthès prononce ses vœux définitifs et le vœu spécial d’obéissance au pape, à saint Acheul.
En juillet 1830 La Compagnie de Jésus tient séance à Paris, sans savoir que ce serait la dernière, la révolution de 1830 met fin aux 15 ans de reconstruction des jésuites.
Le Père Barthès toujours à Saint Acheul doit fuir dans la nuit du 29 juillet pour échapper aux vandales qui ont appris sa présence.
Devenu curé de Moislains, il soigna les pauvres pendant une épidémie de choléra. Suite à cela, il réussit à convaincre les notables et les autorités civiles de construire un hôpital. Il reçu des autorités du département la médaille d’honneur.
En 1832 il quitte Moislains, Les Jésuites ayant retrouvés de nombreuses sympathies auprès des catholiques, la Compagnie de Jésus se restructure. Le Révérend Père Druilhet provincial de France envoie Le Père Barthès à Metz pour y créer la nouvelle résidence.
A 42 ans le caractère et l’énergie de bâtisseur est claire dans l’esprit de Jean-françois Régis et se forge petit à petit le projet de créer une œuvre.
La maison de Metz mis en place et organisée, il fut affecté à Laval le 21 novembre 1833.
Il exerce son apostolat dans tout le diocèse, mais aussi dans ceux de Rennes, Le Mans, Angers, Poitiers, à la grande satisfaction du Père Brosse, supérieur de la maison de Laval.
De prêches en confessionnal il Rencontre Marie Euphrasie Pelletier, supérieure générale et fondatrice de la Congrégation de Notre Dame de charité du Bon pasteur, elle sera canonisée le 2 mai 1940. Cette rencontre fut déterminante pour l’un et l’autre. La gentillesse et les conseils du Bon père Barthès permirent la création de nombreuses Maisons du Bon Pasteur, Metz, Amiens, Lille, Perpignan, Avignon, Arles. Le Père Barthès juges son Œuvre admirable. Leurs échanges, par courrier, révèlent leurs préoccupations communes. Suivant les écrits de Saintes Marie Euphrasie il sera à tout jamais “l’Ange précurseur du Bon Pasteur“.
Sous l’impulsion d’un pamphlet écrit par le comte de Montlosier les jésuites sont à nouveau fustigés. Le 2 février 1828 le père Barthès prononce ses vœux définitifs et le vœu spécial d’obéissance au pape, à saint Acheul.
En juillet 1830 La Compagnie de Jésus tient séance à Paris, sans savoir que ce serait la dernière, la révolution de 1830 met fin aux 15 ans de reconstruction des jésuites.
Le Père Barthès toujours à Saint Acheul doit fuir dans la nuit du 29 juillet pour échapper aux vandales qui ont appris sa présence.
Devenu curé de Moislains, il soigna les pauvres pendant une épidémie de choléra. Suite à cela, il réussit à convaincre les notables et les autorités civiles de construire un hôpital. Il reçu des autorités du département la médaille d’honneur.
En 1832 il quitte Moislains, Les Jésuites ayant retrouvés de nombreuses sympathies auprès des catholiques, la Compagnie de Jésus se restructure. Le Révérend Père Druilhet provincial de France envoie Le Père Barthès à Metz pour y créer la nouvelle résidence.
A 42 ans le caractère et l’énergie de bâtisseur est claire dans l’esprit de Jean-françois Régis et se forge petit à petit le projet de créer une œuvre.
La maison de Metz mis en place et organisée, il fut affecté à Laval le 21 novembre 1833.
Il exerce son apostolat dans tout le diocèse, mais aussi dans ceux de Rennes, Le Mans, Angers, Poitiers, à la grande satisfaction du Père Brosse, supérieur de la maison de Laval.
De prêches en confessionnal il Rencontre Marie Euphrasie Pelletier, supérieure générale et fondatrice de la Congrégation de Notre Dame de charité du Bon pasteur, elle sera canonisée le 2 mai 1940. Cette rencontre fut déterminante pour l’un et l’autre. La gentillesse et les conseils du Bon père Barthès permirent la création de nombreuses Maisons du Bon Pasteur, Metz, Amiens, Lille, Perpignan, Avignon, Arles. Le Père Barthès juges son Œuvre admirable. Leurs échanges, par courrier, révèlent leurs préoccupations communes. Suivant les écrits de Saintes Marie Euphrasie il sera à tout jamais “l’Ange précurseur du Bon Pasteur“.
Arrivée à Marseille
Il quitte Laval pour rejoindre la province du sud de 1836 à 1839 il sera directeur spirituel du noviciat d’Avignon, puis fin 1839, au noviciat d’Aix. Affecté, par un épisode l’opposant au maire d’Aix sur la réouverture de la Chapelle Saint-Louis qui ne fut pas acceptée, il remit sa démission au provincial qui le nomma à la Résidence de Marseille.
En 1842 Marseille est une ville en plein développement. Monseigneur Eugène de Mazenod y est nommé évêque en 1837 par Louis Philippe.
Le bouillant prélat engage de nombreux chantiers, Il crée 21 paroisses et 34 églises, Il regroupe des Dames au travers de leurs Œuvres pour aider les plus malheureux. Parmi celles-ci l’œuvre des servantes est chargée d’accueillir les jeunes femmes qui arrivent à Marseille, des Alpes ou d’Ardèche, pour y trouver travail et de les soustraire des griffes des proxénètes.
Le Bon Père Barthès se met à la disposition de l’évêque, sa réputation l’ayant précédé, monseigneur de Mazenod lui demande de prendre en charge l’œuvre des servantes dont s’occupaient les sœurs de la Sainte Famille qui avaient aussi la garde des malades.
Comme à son habitude Le bon père Barthès se mit à l’ouvrage et très vite l’œuvre fut remise sur pied.
En 1842 Marseille est une ville en plein développement. Monseigneur Eugène de Mazenod y est nommé évêque en 1837 par Louis Philippe.
Le bouillant prélat engage de nombreux chantiers, Il crée 21 paroisses et 34 églises, Il regroupe des Dames au travers de leurs Œuvres pour aider les plus malheureux. Parmi celles-ci l’œuvre des servantes est chargée d’accueillir les jeunes femmes qui arrivent à Marseille, des Alpes ou d’Ardèche, pour y trouver travail et de les soustraire des griffes des proxénètes.
Le Bon Père Barthès se met à la disposition de l’évêque, sa réputation l’ayant précédé, monseigneur de Mazenod lui demande de prendre en charge l’œuvre des servantes dont s’occupaient les sœurs de la Sainte Famille qui avaient aussi la garde des malades.
Comme à son habitude Le bon père Barthès se mit à l’ouvrage et très vite l’œuvre fut remise sur pied.
Création de la congrégation
A mainte reprise le Père Barthès souhaitait créer une congrégation féminine, nous l’avons vu à l’œuvre avec les sœurs du Bon pasteur d’Angers esquissant aussi une première fondation en Picardie.
Se sentant prêt il en fit la demande à son supérieur. Fort de son autorisation, il en fit de même auprès de Monseigneur de Mazenod qui vit là une excellente opportunité pour la prise en charge de son œuvre des servantes toujours grandissante.
En juin 1843 Jean-françois Régis Barthès se décide à mettre son projet à exécution. Il veut organiser une congrégation généraliste ouverte à toutes les œuvres de charité suivant ses propres expériences. L’éducation des jeunes enfants, le soin aux pauvres, aux malades et aux vieillards et la protection des jeunes filles. Le 16 juin 1843 la congrégation est créée.
Au cours de l’été le père Barthès ouvre un externat pour les enfants pauvres au 49 rue de la Bouterie Pour servir les œuvres qu’il prévoit, il s’entour de dames bénévoles, attirées par sa sympathie et sa personnalité. L’évêque de Marseille propose que ces dames s’occupent de l’œuvre des servantes après le retrait des sœurs de la Sainte famille. Le père Barthès les constitue en association religieuse et en accord avec l’évêque le nom retenu est : Les religieuses de Notre Dame de la Compassion.
Sans freiner son élan le père Barthès ouvre un pensionnat pour jeunes filles au Chartreux puis une maison pour personnes âgées. Cet engouement n’était pas pour plaire à Monseigneur de Mazenod qui souhaitait que les compassionistes ne s’occupent que de l’œuvre des servantes. Cependant les témoignages de satisfaction de cette nouvelle congrégation adoucissent un peu la rancœur de l’évêque.
La première prise d’habit se fait le 16 juin 1845 ainsi que la nomination de la première supérieure de la congrégation. Les compassionistes redoublent d’initiatives. Elles ouvrent un asile dans la rue des Bergers avec une école pour les filles et un ouvroir en 1846. Avec le Père Barthès elles installent l’Oeuvres des Servantes au n°16 rue de la Fare, proche de la gare, puis déménagera rue des Dominicaines d’abord au n°40 puis au 24. Monseigneur de Mazenod a encouragé les Compassionistes dans leurs Tâches Le 29 Janvier 1845 il écrivait : “Avant de partir j’ai visité l’établissement des Nouvelles Dames de La Compassion. Évidemment le Bon Dieu aide ce bon Père Barthès pour le faire réussir dans des entreprises ou le plus habile échouerait. Je lui ai pourtant recommandé qu’on ne négligeât pas l’Oeuvre des Servantes. C’est essentiellement pour cette Œuvre que j’ai adopté ce nouvel ordre, ou pour mieux dire que je l’ai laissé se former sous mes auspices et mon autorité".
A cette époque la congrégation est de droit diocésain et donc sous l’autorité de l’évêque, il place dans l’œuvre du père Barthès le plus grand espoir, il voudrait que le bon père et ses filles portent à l’œuvre des servantes le même intérêt exclusif que lui sur ce qu’il appelait : “l’œuvre de son cœur“.
En 1845 la congrégation achète dans la même année La maison de l’oeuvre des servantes, au 50 rue Saint Savournin puis la propriété de la Blancarde, (36 allée de la Compassion) et une ferme à Saint Barnabé (36 rue du Docteur Cauvin). La Blancarde deviendra la Maison Mère. Ces maisons sont toujours la propriété des Sœurs de Notre dame de la Compassion.
Tout en s’occupant des servantes avec succès les Compassionistes prennent en charge d’autres activités sous l’impulsion de Mère Charlotte Dufaur devenu Mère Générale en 1849.
Des écoles gratuites sont ouvertes dans le Var, à Aubagne, en 1851. En 1853 les sœurs prennent la direction de l’hôpital d’Allauch. La congrégation a une grande notoriété et les vocations affluent. En 1854 pour la première fois 14 religieuses font profession perpétuelle. C’est cette année que la Mère Zénaide Escalon, qui deviendra la deuxième mère Générale, se rend à Rome, sûrement sous l’impulsion du Père Barthès, pour y trouver un pied à terre et “exporter“ l’œuvre des servantes. A cette occasion la première demande d’approbation pontificale fut introduite.
L’ouverture de la maison se fera d’abord via Cavour puis via delle Cinque Lune, démoli depuis. Elles achèteront une grande demeure Via Degli iIernesi. Frappé par le carisme de Mère Escalon le pape Pie IX lui adjoint un orphelinat et y envoie les 4 premiers pensionnaires.
Aux yeux des sœurs le geste du Pape vaut toutes les reconnaissances, mais cette demande provoque un incident et détériore les relations avec l’évêque. La sacrée congrégation communique à Monseigneur de Mazenod la demande pour avis. Dans la demande la fondation de la congrégation est attribuée au seul Père Barthès sans préciser le rôle de l’évêque. La réponse fut cinglante et motivée. Répercuté comme un coupe de tonnerre cette réponse bloqua la demande d’approbation et ternie les relations entre l’évêque, le père Barthès et les Compassionistes. En fait il ne faut pas donner plus d’importance à cette épisode, surtout quand on connaît l’esprit vif de Monseigneur de Mazenod, d’ailleurs son biographe Monseigneur Jean Leflon montre que le conflit s’apaisa puisque l’évêque continua à présider les cérémonies des Sœurs de la Compassion et qu’il ne cessa pas d’accorder une grande affection au père Barthès.
Jean-François Régis Barthès s’éteignit le 26 janvier 1861 entouré de “ses filles“. Il fut enterré dans le caveau de la Blancarde et depuis ses restes ont été déposés dans une petite chapelle dans le parc de la maison mère à la blancarde.
La congrégation connu un développement important tant en France qu’en Italie, en Grèce et un temps en Albanie.
Elle fut définitivement reconnue de droit Pontifical en 1930.
Aujourd’hui la congrégation compte 3 maisons à Marseille, 2 à Rome, 2 à Naples et une maisons à Madagascar.
Une dizaine de jeunes postulantes sont en formation à Madagascar et Marseille. Gageons que ces jeunes soeurs seront faire perdurer l’esprit du père Barthès dans notre monde moderne.
Se sentant prêt il en fit la demande à son supérieur. Fort de son autorisation, il en fit de même auprès de Monseigneur de Mazenod qui vit là une excellente opportunité pour la prise en charge de son œuvre des servantes toujours grandissante.
En juin 1843 Jean-françois Régis Barthès se décide à mettre son projet à exécution. Il veut organiser une congrégation généraliste ouverte à toutes les œuvres de charité suivant ses propres expériences. L’éducation des jeunes enfants, le soin aux pauvres, aux malades et aux vieillards et la protection des jeunes filles. Le 16 juin 1843 la congrégation est créée.
Au cours de l’été le père Barthès ouvre un externat pour les enfants pauvres au 49 rue de la Bouterie Pour servir les œuvres qu’il prévoit, il s’entour de dames bénévoles, attirées par sa sympathie et sa personnalité. L’évêque de Marseille propose que ces dames s’occupent de l’œuvre des servantes après le retrait des sœurs de la Sainte famille. Le père Barthès les constitue en association religieuse et en accord avec l’évêque le nom retenu est : Les religieuses de Notre Dame de la Compassion.
Sans freiner son élan le père Barthès ouvre un pensionnat pour jeunes filles au Chartreux puis une maison pour personnes âgées. Cet engouement n’était pas pour plaire à Monseigneur de Mazenod qui souhaitait que les compassionistes ne s’occupent que de l’œuvre des servantes. Cependant les témoignages de satisfaction de cette nouvelle congrégation adoucissent un peu la rancœur de l’évêque.
La première prise d’habit se fait le 16 juin 1845 ainsi que la nomination de la première supérieure de la congrégation. Les compassionistes redoublent d’initiatives. Elles ouvrent un asile dans la rue des Bergers avec une école pour les filles et un ouvroir en 1846. Avec le Père Barthès elles installent l’Oeuvres des Servantes au n°16 rue de la Fare, proche de la gare, puis déménagera rue des Dominicaines d’abord au n°40 puis au 24. Monseigneur de Mazenod a encouragé les Compassionistes dans leurs Tâches Le 29 Janvier 1845 il écrivait : “Avant de partir j’ai visité l’établissement des Nouvelles Dames de La Compassion. Évidemment le Bon Dieu aide ce bon Père Barthès pour le faire réussir dans des entreprises ou le plus habile échouerait. Je lui ai pourtant recommandé qu’on ne négligeât pas l’Oeuvre des Servantes. C’est essentiellement pour cette Œuvre que j’ai adopté ce nouvel ordre, ou pour mieux dire que je l’ai laissé se former sous mes auspices et mon autorité".
A cette époque la congrégation est de droit diocésain et donc sous l’autorité de l’évêque, il place dans l’œuvre du père Barthès le plus grand espoir, il voudrait que le bon père et ses filles portent à l’œuvre des servantes le même intérêt exclusif que lui sur ce qu’il appelait : “l’œuvre de son cœur“.
En 1845 la congrégation achète dans la même année La maison de l’oeuvre des servantes, au 50 rue Saint Savournin puis la propriété de la Blancarde, (36 allée de la Compassion) et une ferme à Saint Barnabé (36 rue du Docteur Cauvin). La Blancarde deviendra la Maison Mère. Ces maisons sont toujours la propriété des Sœurs de Notre dame de la Compassion.
Tout en s’occupant des servantes avec succès les Compassionistes prennent en charge d’autres activités sous l’impulsion de Mère Charlotte Dufaur devenu Mère Générale en 1849.
Des écoles gratuites sont ouvertes dans le Var, à Aubagne, en 1851. En 1853 les sœurs prennent la direction de l’hôpital d’Allauch. La congrégation a une grande notoriété et les vocations affluent. En 1854 pour la première fois 14 religieuses font profession perpétuelle. C’est cette année que la Mère Zénaide Escalon, qui deviendra la deuxième mère Générale, se rend à Rome, sûrement sous l’impulsion du Père Barthès, pour y trouver un pied à terre et “exporter“ l’œuvre des servantes. A cette occasion la première demande d’approbation pontificale fut introduite.
L’ouverture de la maison se fera d’abord via Cavour puis via delle Cinque Lune, démoli depuis. Elles achèteront une grande demeure Via Degli iIernesi. Frappé par le carisme de Mère Escalon le pape Pie IX lui adjoint un orphelinat et y envoie les 4 premiers pensionnaires.
Aux yeux des sœurs le geste du Pape vaut toutes les reconnaissances, mais cette demande provoque un incident et détériore les relations avec l’évêque. La sacrée congrégation communique à Monseigneur de Mazenod la demande pour avis. Dans la demande la fondation de la congrégation est attribuée au seul Père Barthès sans préciser le rôle de l’évêque. La réponse fut cinglante et motivée. Répercuté comme un coupe de tonnerre cette réponse bloqua la demande d’approbation et ternie les relations entre l’évêque, le père Barthès et les Compassionistes. En fait il ne faut pas donner plus d’importance à cette épisode, surtout quand on connaît l’esprit vif de Monseigneur de Mazenod, d’ailleurs son biographe Monseigneur Jean Leflon montre que le conflit s’apaisa puisque l’évêque continua à présider les cérémonies des Sœurs de la Compassion et qu’il ne cessa pas d’accorder une grande affection au père Barthès.
Jean-François Régis Barthès s’éteignit le 26 janvier 1861 entouré de “ses filles“. Il fut enterré dans le caveau de la Blancarde et depuis ses restes ont été déposés dans une petite chapelle dans le parc de la maison mère à la blancarde.
La congrégation connu un développement important tant en France qu’en Italie, en Grèce et un temps en Albanie.
Elle fut définitivement reconnue de droit Pontifical en 1930.
Aujourd’hui la congrégation compte 3 maisons à Marseille, 2 à Rome, 2 à Naples et une maisons à Madagascar.
Une dizaine de jeunes postulantes sont en formation à Madagascar et Marseille. Gageons que ces jeunes soeurs seront faire perdurer l’esprit du père Barthès dans notre monde moderne.
Régis Deretz - archiviste de la congrégation.
Bibliographie:
“Vie du Père Jean-françois Régis Barthès“ par le Père Seguin -1862
“Jean-françois Régis Barthès fondateur des Religieuses de N D de la Compassion“ par Jean Chélini - 1993
Les Archives de la Congrégation.
Les maisons de la Congrégation sontréguliérement inscrites aux journées du patrimoines.
Bibliographie:
“Vie du Père Jean-françois Régis Barthès“ par le Père Seguin -1862
“Jean-françois Régis Barthès fondateur des Religieuses de N D de la Compassion“ par Jean Chélini - 1993
Les Archives de la Congrégation.
Les maisons de la Congrégation sontréguliérement inscrites aux journées du patrimoines.